Pratique des armes

Les techniques de l’épée ne s’expliquent ni par la parole, ni par l’écriture, elles s’éclairent sans discours.  










                                                                                                                                            O Senseï

JO


Longueur 1m28, diamètre 2,6 cm. Ces dimensions ne sont pas impératives mais sont le fruit de l’expérience.

TANTO 

               La poignée est d'environ 10 cm, la lame d’environ 20 cm.

BOKKEN

 C’est un substitut en bois du katana. Il s’utilise en Aïkido sans tsuba (garde). On utilise différents bois (chêne blanc, chêne rouge, nèflier... etc.). Comme pour le sabre, il faut le choisir en fonction de sa taille et de sa main.

KATANA

Dans la mesure où le bokken ou le shinaï ne procurent pas la sensation véritable que l’on éprouve avec l’arme réelle, il est bon de pratiquer si et quand cela est possible, avec un vrai sabre ou à défaut un iaï-to.

Salut :
                        La pratique des armes s'accompagne de saluts particuliers. Quand on prend une arme, il convient de saluer en direction du kamiza, l'arme présentée devant soi à hauteur des yeux. On s'incline alors, les bras devant rester à une hauteur fixe.

Pour le début et la fin du cours, le problème est de savoir où placer l'arme :

    tantō :
                      on le place en général juste devant soi.

    bokken :
                     Au moment du salut, on le présente face à soi, pointe vers le bas et lame vers soi, pour le poser ensuite à sa droite. La direction vers soi. Le genou doit être au niveau de la garde. Ainsi, avec un vrai sabre, si quelqu'un essaye de tirer l'arme par l'arrière, il est possible de poser le genou sur la poignée, laissant le voleur avec le seul fourreau.

    jō :
                   Pour les saluts à genou, le jō est également positionné à gauche, dépassant le genou d'une trentaine de centimètres.

Utilisation :

Les armes sont en bois, mais on se comporte comme s'il s'agissait d'armes réelles ; notamment pour le bokken et le tantō, on fait comme si la lame était métallique et aiguisée.


Pour le bokken :

    lorsque l'on se déplace sur le tatami, on le porte comme s'il était dans son fourreau (saya), à son côté droit, courbure et pointe vers le bas, en le tenant par le fourreau, donc sur le premier tiers de la « lame » côté poignée (tsuka). C'est une position « pacifique » : la main droite tenant le fourreau, elle ne peut pas dégainer, et la courbure étant vers le bas, le dégainage avec la main gauche serait malaisé.

    lorsque l'on écoute le professeur, on peut être en seisa auquel cas le sabre est positionné comme pour le salut, ou debout auquel cas le sabre est placé à droite comme ci-dessus ;

    lorsque l'on commence un travail, on le place comme si l'on mettait le fourreau (saya) dans la ceinture (obi) : on le tient avec la main gauche, à l'horizontale, courbure vers le haut.

    lorsque les pratiquants sont en place, ils miment un dégainage pour commencer le travail.

    le travail commence et se termine au même endroit : les pratiquants retournent à leur place initiale à la fin du mouvement ; le pratiquant qui a symboliquement perdu se retire en premier ; les pratiquants miment le rengainage.


Pour le tantō :

    le pratiquant qui attaque (uke) cache le tantō derrière lui afin que le partenaire ne puisse pas voir l'orientation 

    le pratiquant qui a désarmé (tori) rend le tantō à uke en gardant sa distance et sa vigilance, en présentant la poignée (tsuka), le fil de la lame étant tourné vers le haut.


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