Enseignants et élèves :
La position la plus honorifique est occupée par l'enseignant ( sensei).
Chaque élève occupe au sein du dojo une position définie relativement aux autres pratiquants.
L'enseignant se place dos à la place d'honneur, kamiza.
Enseignants et élèves :
La position la plus honorifique est occupée par l'enseignant ( sensei).
Chaque élève occupe au sein du dojo une position définie relativement aux autres pratiquants.
L'enseignant se place dos à la place d'honneur, kamiza.
Les élèves face à lui au shimoza (place basse) et les instructeurs à sa gauche au jōseki (côté haut ).
Les élèves se rangent de la gauche à la droite de l'enseignant par ordre décroissant d'ancienneté et de grade.
L’étiquette, comme toute chose, doit être élaborée en soi-même, c’est à dire qu’il faut que l’esprit en imprègne tous les gestes. Il est grotesque d’avoir à dire « respectez-moi car je suis votre sempaï », placez-moi sur un piédestal car je suis votre maître ».
Le respect envers le sempaï ne doit pas être provoqué, le kohaï doit tout naturellement avoir envie de respecter le sempaï. Le sempaï, lui, prend soin du kohaï car le kohaï occupe la place qui est la sienne et mérite par là que l’on s’occupe de lui. L’esprit de gratitude, de respect, de reconnaissance quand il imprègne l’étiquette, est ressenti naturellement par l’autre.
L’étiquette régit alors les relations mutuelles. La hiérarchie se met naturellement en place quand l’étiquette est respectée.
Il faut que l’étiquette soi l’expression de l’humanité du cœur. Il ne suffit pas de se plier à la forme.
Si le cœur n’est pas habité par le respect, la forme ne sera qu’une coquille sans âme.
Il faut respecter la personnalité de l’autre. Les actes en accord avec les règles de l’étiquette engendrent un cœur pur et une attitude noble. J’incline à penser que ce sens de la compassion est simplement lié à l’harmonie et à la paix.
Il faut graver cela dans son esprit pour transmettre l’étiquette et la discipline.
Règles du DOJO :
Extraits du "Manuel du Pratiquant", édité par la FFAB
En entrant dans un dojo, vous pénétrez dans un monde différent, un monde de guerriers.
Sur le tatami d’Aïkido, nous sommes tour à tour attaquant et attaqué et nous nous entraînons à réagir instinctivement. C’est grâce à l’étiquette que nous pouvons pratiquer en toute sécurité, discipliner nos tendances agressives, développer la comparaison et le respect. Un dojo d’Aïkido n’est pas un gymnase. C’est l’endroit où l’enseignement de Maître Morihei UESHIBA est dispensé. On ne doit pas y étaler son ego, mais y élever et purifier son corps et son âme. Une attitude de respect, de sincérité et de modestie est essentielle à la sécurité de chacun.
Les règles suivantes sont indispensables au maintien d’une ambiance propice à l’étude de l'Aïkido.
1) Le dojo fonctionne suivant des règles traditionnelles.
C’est l’endroit consacré à recevoir l’enseignement du fondateur de l’Aïkido. Il est du devoir de chaque élève d’honorer et de suivre cet enseignement.
2) Chaque élève doit participer à la création d’une atmosphère positive d’harmonie et de respect.
3)Le nettoyage constitue un acte de gratitude et de respect et chaque pratiquant doit participer et s’y appliquer avec coeur.
4) Le dojo ne doit pas être utilisé à d’autres fins que les cours prévus, ou sans la permission du responsable.
5) C’est à l’enseignant ou au responsable de décider s’il dispensera ou non son enseignement à un élève. On n’achète pas la technique. La cotisation mensuelle vous garantit un endroit pour pratiquer et n’est qu’un des moyens de prouver votre gratitude pour l’enseignement que vous recevez. Les cotisations devront être réglées ponctuellement.
6) Respectez le Fondateur et ses enseignements tels qu’ils sont transmis par votre enseignant. Respectez le dojo, vos instruments de travail, votre tenue et respectez vous mutuellement.
Règles du pratiquant
Il est nécessaire de respecter l’enseignement, la philosophie du Fondateur et la manière dont l’instructeur les transmet.
Chaque pratiquant s’engage moralement à ne jamais utiliser une technique d’Aïkido pour blesser ou manifester son ego. Ce n’est pas une technique de destruction mais de création. C’est un outil visant au développement d’une société meilleure à travers celui de la personnalité.
Le tatami n’est pas un lieu de règlement de conflits personnels. L’Aïkido n’est pas du combat de rue. Vous êtes sur le tapis pour transcender et purifier vos réactions agressives.
Il n’y aura pas d’esprit de compétition sur le tatami. Le but de l’Aïkido n’est pas de vaincre un adversaire. La force de l’Aïkido ne réside pas dans la puissance musculaire mais dans la souplesse, la communication, le contrôle de soi et la modestie.
Toute forme d’insolence sera proscrite : nous devons tous être conscients de nos limites.
Chacun a des possibilités physiques et des raisons différentes pour pratiquer l’Aïkido. Elles doivent être respectées. L’Aïkido véritable est l’application correcte et souple de la technique appropriée dans n’importe quelle circonstance. Vous devez veiller à n’occasionner aucune blessure. Il faut protéger votre partenaire et vous protéger vous-même.
Acceptez les conseils et les observations de l’instructeur et essayez de les appliquer avec sincérité, du mieux que vous pouvez. Il n’y a pas de place pour la contestation.
Tous les pratiquants étudient les mêmes principes. Aucun désaccord ne doit naître au sein du groupe et tous les pratiquants du dojo forment une grande famille.
Lle secret de l’Aïkido est l’harmonie. Si vous ne pouvez pas respecter ces règles, il vous sera impossible d’étudier l’Aïkido dans ce dojo.